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Rapport sur la politique monétaire dans l'UMOA - Décembre 2021

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La situation monétaire fait ressortir, pour l’Union, une consolidation du financement des économies avec une progression des créances intérieures de 13,6% en moyenne sur la période 2021-2023, traduisant l’accroissement des créances nettes sur l’Administration Centrale des Etats et l’accélération des crédits à l’économie. Les réserves de change de l’Union assureraient la couverture de 5,9 mois d’importation de biens et services en 2021, 6,0 mois en 2022 et 6,2 mois en 2023. Le taux de couverture de l’émission monétaire passerait de 78,2% en 2021 à 76,8% en 2023.

Le taux d’inflation, selon le scénario central, ressortirait à 3,2% en 2021, après 2,1% en 2020. Les projections montrent que l’inflation enregistrerait une décélération en 2022 et en 2023, et demeurerait dans la zone cible [1,0% - 3,0%] définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union. En effet, le taux d’inflation en moyenne pour l’ensemble de l’Union se situerait à 2,6% en 2022 et 2,4% en 2023.

Les risques entourant les prévisions de l’inflation sont globalement haussiers. Ils ont trait à une baisse de la production vivrière qu’induiraient de mauvaises conditions climatiques, ainsi qu’à une recrudescence de l’insécurité et des déplacements de populations dans certaines zones des pays sahéliens. Ces risques haussiers pourraient également provenir de l’aggravation des tensions sur les prix des produits alimentaires importés et des produits pétroliers, dans un contexte de persistance des chocs d’offre qui accompagnent la reprise de la demande mondiale. Par ailleurs, l’accroissement des exportations de produits vivriers en direction des autres pays de la CEDEAO, notamment le Nigeria et le Ghana ainsi que la forte augmentation des coûts du fret des marchandises contribueraient au renchérissement des denrées alimentaires dans la Zone.

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