L’ANNÉE 2008 a été marquée par une accélération notable de la crise financière internationale et ses répercussions réelles ou prévisibles sur le secteur bancaire et financier de notre Union. Cette crise a permis de jauger notre capacité de réaction et d’adaptation et, subséquemment, d’évaluer notre dispositif de prévention des risques ainsi que la solidité de nos établissements de crédit.

Dans le prolongement des concertations directes initiées par la Banque Centrale avec les dirigeants des banques et établissements financiers, les rencontres de place engagées dans tous les Etats de l’Union ont permis d’affiner le diagnostic établi dès les premiers signes d’une propagation de la crise. 

La dernière enquête de la Commission Bancaire sur l’impact de la crise financière internationale a révélé sur la période récente quelques changements volontaires ou involontaires dans les relations financières des banques avec leurs correspondants extérieurs. Le volume des activités avec les correspondants les plus touchés par la crise a été réduit, tandis que le refinancement disponible s’est réduit ou déplacé vers de nouveaux acteurs.

En conséquence, il a été noté un renchérissement des charges et commissions, ainsi qu’un renforcement des dépôts de garantie exigés pour la couverture des opérations. En outre, certaines banques évoquent un gel de lignes de refinancement ou l’impossibilité d’extension de ces dernières.

Outre les mesures déjà mises en oeuvre notamment par les Autorités monétaires pour assurer le maintien d’un niveau optimal de liquidité au sein du système bancaire de l’UMOA, des actions structurantes sont entreprises pour consolider les acquis de la réglementation communautaire du secteur..............

Rapport annuel 2008 de la Comission Bancaire - annexe