Foire aux questions
(cf. exposé des motifs de la Loi portant réglementation des SFD)
- Diversification du paysage financier de l’Union ;
- Renforcement de la stabilité financière du secteur par une meilleure protection des déposants ;
- Amélioration de l’efficience des SFD.
(cf. article 4 de la Loi)Opérations de collecte de dépôts : « Sont considérés comme dépôts, les fonds, autres que les cotisations et contributions obligatoires, recueillis par le SFD auprès de ses membres ou de sa clientèle avec le droit d’en disposer dans le cadre de son activité, à charge pour lui de les restituer à la demande des déposants selon les termes convenus ».Opérations de prêts :« Est considérée comme une opération de prêts, tout acte par lequel un SFD met, à titre onéreux, des fonds à la disposition d’un membre ou d’un client, à charge pour ce dernier de les rembourser à l’échéance convenue ».Opérations d’engagement par signature :« Est considérée comme une opération d’engagement par signature, tout acte par lequel un SFD prend, dans l’intérêt d’un membre ou d’un client, un aval, une caution ou une autre garantie ».
Au niveau de l’UMOA, il a été recensé 759 institutions de microfinance, à fin décembre 2011. Les dépôts s’élèvent à 616,7 milliards et l’encours de crédit à 589,9 milliards de FCFA. L’impact des SFD ne se mesure pas uniquement en terme d’encours de dépôts et de crédits, mais également en nombre de points de services et de bénéficiaires. Ces deux indicateurs sont continuellement en hausse. Ainsi, le nombre de points de services est d’environ 4.800 à fin décembre 2011, tandis que près de 11,6 millions de personnes bénéficient des services offerts par les SFD à cette date.
La microfinance représente une activité que les banques commerciales jugent généralement peu rentable et dont la gestion en zone rurale est onéreuse. Toutefois, des changements ont été notés au cours de ces dernières années.
A priori oui, dans la mesure où ce concept répond à un besoin réel des populations exclues du système bancaire. En effet, il permet aux populations d’accéder aux crédits pour mener des activités qui n’auraient pas été financées par les sources classiques de financement. (ex. en zone rurale, les crédits de soudure).
L’article 7 de la Loi dispose que les SFD doivent, préalablement à l’exercice de leur activité, être agréés par le Ministre chargé des Finances.L’Instruction N°005-06-2010 du 14 juin 2010 de la Banque Centrale détermine les éléments constitutifs du dossier de demande d’agrément des SFD de l’UMOA. L’article 9 de la Loi dispose que l’agrément est prononcé par arrêté du Ministre après avis conforme de la Banque Centrale et, dans le cas d’un organe financier, après avis conforme de la Commission Bancaire. L’agrément est réputé avoir été refusé s’il n’est pas prononcé dans un délai de six (6) mois à compter de la réception de la demande par la structure ministérielle de suivi, sauf avis contraire donné au demandeur. Les modalités et les conditions de l’agrément sont déterminées par décret.
Le système financier décentralisé est une institution dont l’objet principal est d’offrir des services financiers à des personnes qui n’ont généralement pas accès aux opérations des banques et établissements financiers tels que définis par la loi portant réglementation bancaire et habilitée aux termes de la loi portant réglementation des SFD à fournir ces prestations.
Les populations à faibles revenus n’ayant généralement pas accès au système bancaire.
Les prêts sont généralement destinés à financer le commerce (environ 70%) ainsi que l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le social et les services (30%).
La microfinance recouvre un éventail de services financiers allant de la fourniture de micro prêts, pour l’appui d’une activité productive ou de l’auto-emploi, aux régimes d’épargne au bénéfice d’acteurs économiques qui n’ont généralement pas accès à des services financiers classiques. Elle se spécifie par la proximité géographique, financière et sociale permettant de prendre des décisions adaptées au contexte socio-économique des populations ciblées et d’établir un lien privilégié de confiance.